
NOVA
SCOTIA et NEW BRUNSWICK
UP
Cela fait maintenant presqu'un
mois
que nous sommes au Canada et nous avons l’impression d’être
partis depuis une éternité. Nos débuts à
HALIFAX ont été une période d’adaptation et de
récupération car nous étions bien fatigués
(décalage horaire mais aussi stress du départ on peut
l’avouer).
Nous avons passé très facilement la douane (quel
soulagement) et il nous a été facile de trouver un
hôtel dès l’aéroport.
Il a fallu attendre 4 jours avant de récuperer notre camping-car
(weekend et "labor day" le 6septembre) et nous en avons profité
pour découvrir HALIFAX. C’est chose faîte: le port, la
citadelle, les parcs, les librairies publiques n’ont plus de secret
pour nous.
Le moral était au beau fixe même si on trouvait un peu le
temps long à HALIFAX mais en fait Bertrand et moi, nous
commençions à nous inquiéter des formalités
douanières pour récupérer le camping-car.

Enfin le jour J est arrivé,
nous nous sommes levés tôt , très excités
à l’idée de retrouver notre camping-car et nous sommes
partis tous chargés de nos gros sacs direction le transitaire
canadien . Au début, malgré son air sympathique, il ne
nous a pas rassuré : nous n’aurions pas le camping-car le soir,
il faudrait le faire nettoyer, etc.etc…
En fait, peu après, il nous a avoué qu’il n’avait jamais
eu de camping-car à faire passer !!! Gentiment il nous a
accompagné à la douane et en 2 minutes les papiers ont
été signés (une rigolade !). Le comble c'est que
la douanière ne savait que faire de nos carnet ATA et carnet de
douane …
Ensuite, il a fallu filer au port à l’autre bout de la ville
pour récupérer notre « char » comme
ils disent ici mais il fallait d’abord que l’inspection sanitaire
passe… on en menait pas large. Il était 15H30 et le bureau
fermait à 17h.
Pas de temps à perdre car on ne voulait pas décevoir les
enfants : ce soir on dormirait dans le camping-car.
En arrivant au port nous avons aperçu notre véhicule
parmi des milliers de voitures, quelle joie...mais rien n’était
joué encore.
Au bout d’une heure d’attente et après avoir vu plusieurs
personnes s’activer autour du véhicule, l’inspecteur sanitaire
est revenu en nous donnant son feu vert…. OUF!
Vers 17 heures nous étions dans notre camping-car, très
heureux même si nous roulions sans assurance !!!

Bien sûr, il nous restait
pas
mal de détails à régler : l’assurance,
l’adaptateur de gaz,…mais au bout d'une journée nous
étions fins prêts.
Pour notre première nuit,
nous avions repéré un petit yacht club situé
près d’HALIFAX. Le "comodor" a accepté que nous y
dormions et que nous remplissions nos réserves d’eau. Le cadre
était vraiment très joli.... pour un début,
c'était plutôt pas mal.
Le lendemain, c'est le grand
départ. Nous remontons la Nouvelle Ecosse direction la GASPESIE
en passant par le NEW BRUNSWICK. Les routes de la Nouvelle Ecosse sont
monotones : grandes routes plates bordées par des forêts
à perte de vue : on se sent tout petit ! Les distances sont
impressionnantes.
Pour notre première nuit d’aventuriers, nous avions l'adresse du
chalet de Judy (canadienne très accueillante rencontrée
la veille à HALIFAX) chalet situé sur notre route dans
une région perdue au milieu des sapins. Le chalet est une vraie
cabane au Canada et nous ne pouvons nous garer correctement (pente et
sapins). Nous nous rabattons sur un bout de chemin car il fait nuit
noire mais comme dit Marion : « ce n’est pas un endroit
VERGEZ-PASCAL ici ».
Nous dînons en essayant de faire bonne figure, il y a des bruits
suspects, le vent souffle pas mal (on nous dira que c’était la
fin de l’ouragan Frances). Curieusement, nous dormons d'un sommeil de
plomb. Au réveil, nous sommes contents, tout va bien, la nuit a
été calme, nous allons prendre notre petit
déjeuner au parc (qui ouvre à notre arrivée
à 7h30).

Il faut maintenant commencer
sérieusement l’école, nous avons en effet un peu de
retard puisque les cartons du CNED étaient dans le camping-car.
Après notre première
halte dans la forêt canadienne, nous arrivons au NEW BRUNSWICK
haut lieu Acadien. Nous en apprenons un peu plus sur cette population,
soutien des français pendant la guerre avec l'Angleterre, puis
déportés par cette dernière suite au traité
d'UTRECHT en 1713, traité au terme duquel la France les a
abandonné (défaite française). Les acadiens ne
furent autorisés à revenir d'exil qu'après le
rétablissement de la paix entre la France et l'Angleterre en
1763.
Le drapeau acadien flotte partout, il est le même que le
français avec une étoile jaune en haut de la partie bleue
(symbole de la sainte vierge). Ici le français est parlé
en première langue avec un accent très fort.
Petite halte à SHEDIAC sur la côte pour manger du homard
!! (pas extraordinaire).
Notre premier parc national sera
sur
la côte Est du NEW BRUNSWICK, le parc de KUMCHIBOUGUAC. Nous
passons la nuit dans le camping du parc. Nous sommes presque seuls et
dormons en pleine nature et en plus douches chaudes et toilettes
à volonté : le bonheur. Martin se paye le luxe d’un bain
dans un bac à vaisselle! Ca c’est du camping comme on l' aime !!

Le lendemain, au centre
d'interprétation, plusieurs visites sont organisées pour
observer la nature et les animaux. Nous sommes frappés par le
profond respect que les gens ont de leur environnement.
Nous apercevons 3 ours bruns sur la route pour la plus grande joie des
parents et des enfants. On observe aussi des petits animaux :
écureuils, rats musqué…
QUEBEC - LA
GASPESIE
UP
Nous quittons le parc après
l’école direction la Gaspésie. Nous arrivons à
Pointe à la Croix à la tombée de la nuit. Par
chance nous perdons une heure (sans le savoir d'ailleurs)et cela nous
permet d'arriver à la sortie d'une messe du samedi soir et de
pouvoir demander au père l’autorisation de dormir sur le parking
de son église.
Avec beaucoup de gentillesse il accepte et se réjouit de savoir
que nous venons de Lisieux, ville de Sainte Thérèse.
D'ailleurs, dans l’église, trône une grande statue de
Sainte Thérèse, celle-ci est en effet très connue
et aimée au QUEBEC. Nous prenons RDV pour la messe
québecoise du lendemain, c’est la fête de l’amour.... Tout
un programme !
Dimanche 19 septembre.... à nous la
Gaspésie.
Petite halte à Bonaventure où l’on décide de se
faire un goûter sur le petit port. Les enfants décident de
se baigner. L’eau est très froide mais cela ne les empêche
pas de s’ébattre joyeusement. La douche et le chocolat chaud
sont nécessaires mais tout le monde est ravi. Nous faisons
chauffer du pop-corn dans une poêle en aluminium recouverte d’un
dôme en aluminium aussi et qui gonfle avec l’éclatement
des pop-corns ! Quelle invention étonnante. De quoi faire
pâlir nos chercheurs français … en tout cas, succès
garanti (peut-être un marché à développer en
France … à voir).
Nous marchons sur les traces des premiers
explorateurs en arrivant au Rocher Percé et notamment de Jacques
CARTIER qui découvrit la GASPESIE en 1535. C’est le début
de la Nouvelle France peuplée jusqu’à lors
d’amérindiens. Très belle vue sur ce rocher et sur
l’île de Bonaventure. L’air est vif et le vent vigoureux.

Le relief change du tout au
tout, nous avons des falaises
impressionnantes donnant sur la mer et toujours des forêts
à perte de vue à l’intérieur des terres. C’est
beaucoup plus varié et joli comme paysage. On s’arrête
à GASPE pour la nuit. On trouve un yacht club… c’est une
déformation, ce voyage initialement était prévu en
voilier alors dormir dans un camping-car au milieu des bateaux "c’est
fun" (expression très québécoise) ! Encore une
fois on a de la chance, le gardien est d’accord, la nuit sera calme et
bercée par le bruit des mâts et des mouettes.
Départ tôt le matin
pour
le parc national de FORILLONsitué à la pointe de la
Gaspésie. Il y a un RDV à 10 heures au centre
d’interprétation du parc (sorte de centre de documentation) pour
une explication sur la vie des phoques suivie d’une observation sur le
terrain avec un guide. On prend notre petit déjeuner vite fait.
Notre rencontre avec les phoques se fait dans une euphorie totale parce
qu’en arrivant à la zone d’observation nous apercevons d’abord
plusieurs baleines, des petits rorquals exactement.
Nous sommes ébahis et fascinés, nos yeux ne peuvent
quitter la mer à la recherche d‘un aileron. Les phoques sont
là aussi. Certains sont juchés sur des rochers à
prendre le soleil, d’autres font des apparitions dans l’eau
après un petit plongeon.

L’endroit est extraordinaire :
nous
sommes sur une falaise surplombant la mer et derrière nous,
c'est une autre falaise recouverte de sapins et d’érables.
Voir des animaux vivre dans leur milieu naturel et à
l’état sauvage surtout lorsque ce sont des ours, des baleines ou
des phoques prend une dimension tout autre. Nous sommes ravis et
chanceux.
Un autre RDV est pris à
17heures pour aller découvrir les castors. Un guide nous
explique la vie des castors et l’emblème qu’il représente
pour le Canada . C’est le seul mammifère qui comme l’homme
transforme son environnement de façon importante. Ainsi
l’endroit que nous découvrons était auparavant un bois
bordé par une rivière. Les castors l’ont totalement
transformés en faisant un barrage qui a inondé tout le
secteur en créant un étang de plus d’un hectare. Des
arbres sont à terre rongés par le castor qui s’en
nourrit. Nous observons le barrage puis la hutte des castors lorsqu’un
castor traverse devant nous. Quelle chance !
Ce parc nous a enchanté tant
par la beauté de ses sites, que pour les rencontres avec ses
animaux mais aussi par la qualité de l’information qui nous est
donnée .
Seule déception pas de rencontre avec les orignaux (sorte
d'élans), ce sera pour plus tard au parc de La Gaspésie
peut-être.
La côte du Nord de la
Gaspésie est très différente, c’est un paysage de
montagne (ce sont les Appalaches) mais la mer, cette fois-ci, est celle
de l’estuaire du Saint Laurent.
Nous arrivons en pleine nuit au parc de la Gaspésie par une
route sombre, bordée de sapins. Nous ne voyons absolument pas le
paysage qui nous attend demain … Des lacs, des forêts et une
multitude de monts à découvrir (ici passe le sentier
international des Appalaches).
Parmi la multitude de randonnées possibles, nous choisissons une
balade au lac américain et "l’ascension" du Mont Ernest LAFORCE
(5 Kms). Les garçons ronchonnent en montant mais sautillent en
descendant. Nous nous faisons des crêpes pour reprendre des
forces… ah la vie au grand air !


Le soir nous décidons de
découvrir une autre partie du parc le lac Cascapédia :
10kms de route non goudronnées avec des pentes à 18
degrés : le moteur et les freins chauffent mais la vue est
splendide : un lac à perte de vue entouré de montagnes :
il ne manque que les orignaux!
Petite nuit paisible au camping du bout du monde : nous sommes 2 et
nous dormons d’un sommeil de plomb. Le lendemain malgré un
réveil matinal pour voir les orignaux s’abreuver au lac , nous
rentrons bredouille.
Il nous faut maintenant
reprendre
la
route vers le Sud du QUEBEC. Nous décidons de nous arrêter
à MATANE qui semble être une ville plus importante, car
après cette vie à l'état sauvage ou presque (...),
nous avons du linge à laver.
A Matane, en cherchant un endroit où dormir, nous rencontrons
Carole qui nous propose son aide pour nous orienter avant de nous
inviter à dormir devant chez elle.
Notre installation faite, nous allons prendre un café chez
Carole et nous faisons connaissance. Cette rencontre est très
sympathique et nous permet d'échanger sur nos façons de
vivre.
La nuit est froide, heureusement Bertrand nous installe le chauffage et
çà marche très bien : c’est bon le confort ! Ce
camping-car est vraiment bien conçu, on est vraiment
agréablement surpris.
Le lendemain, nous sommes accueillis pour le petit déjeuner chez
Carole par une grande banderole faite par Emmie et Claudia (les 2
filles de Carole) : "bienvenue au QUEBEC". Elles offrent des petits
cadeaux aux enfants : magazines ados pour Marion, un palet de hockey de
l’équipe des castors de Matane pour thomas et des petits oursons
pour Luc. Incroyable ce sens de l’accueil, on a du travail à
faire en France !
Sur leurs conseils, nous décidons de passer la journée
à Matane : il y a une vente des vélos perdus par la
police municipale et un match de hockey ce soir avec l’équipe
locale des castors.
La vente de vélos est une vente aux enchères conviviale,
nous achetons 3 vélos pour les enfants pour 45 $ (180 Frs) les
vélos des 2 grands sont supers, celui de Luc moyen (5 $ alors ).

Nous passons une journée
tranquille comme à la maison : lessives, balade, pique-nique et
honnêtement cela fait du bien de ne pas bouger pendant une
journée car jusqu’à présent nous sommes de vrais
nomades !
Petit dîner très convivial chez Carole vers 17 heures
avant de partir pour le match de hockey vers 20 heures.
Les castors perdent au grand désespoir des enfants mais
l’ambiance est garantie grâce au DJ qui nous met les musiques
appropriées à chaque situation ( musique d’enterrement
pour un blessé, musique tonitruante pour chaque point
marqué !). C'est une expèrience à vivre absolument
même si ce ne sont pas les équipes de Montréal.
Dimanche la messe à 9
heures,
c’est la bénédiction des cartables des écoliers.
Nos enfants se font aussi bénir sans cartables et suivent la
messe avec le groupe du catéchisme.
Au fond de l’église, plusieurs grands cierges de Sainte
Thérèse de Lisieux. Nous avons vraiment le sentiment de
voyager avec elle, sous sa protection.
QUEBEC - LE SAINT LAURENT
UP
La route est encore longue, nous
nous
séparons de nos amis à regret et nous reprenons le cours
du Saint Laurent. Celui-ci se rétrécit à vue
d'oeil et nous apercevons maintenant la rive nord.
Arrêt à RIMOUSKI pour le déjeuner. Nous trouvons un
restaurant familial qui sert le brunch et les fameuses
« poutines » (plat québécois
à base de frites sur lesquelles est déversé de la
sauce marron au goût d’oignons et du fromage fondu …. Pas
terrible mais typique !)
Il nous faut envisager de traverser le Saint Laurent car les baleines
nous attendent à TADOUSSAC (enfin nous l'espèrons). Nous
prenons le ferry à 3 pistoles dès le lendemain matin.
Trois Pistoles est vraiment un joli village avec ses maisons en bois.
Nous y découvrons un café appelé le coin des
Basques disposant d’un fronton et d’un musée sur le pays basque.
Les Basques se sont installés dans ce coin du Saint Laurent au
moment où la Nouvelle France a été établie.
C’est assez étonnant d’être aussi loin de notre terre
natale et en même temps d’être constamment rappelés
à son souvenir, nous sommes vraiment sur la trace de nos
ancêtres.
A bord du ferry nous
rencontrons
Guy
et Elaine de Montréal, qui partent pour 1 mois dans leur chalet
aux Escoumins pour observer les baleines (beaucoup de Canadiens ont un
chalet perdu en pleine nature comme résidence secondaire). Ils
connaissent bien ces mammifères et nous expliquent leurs
habitudes et leurs comportements. Pendant la traversée nous
apercevons des dauphins, des beluguas (petites baleines blanches que
l’on ne voit que sur le Saint Laurent) et d’autres orquals. C’est
magique.
Nos nouveaux amis, peu avares de
renseignements, nous informent sur les endroits à voir autour de
Tadoussac et du fjord Saguenay. Nous nous séparons pour nous
retrouver quelques kilomètres plus loin au Paradis Marin, lieu
que Guy nous a indiqué : les baleines sont là, ils les a
aperçu.
C’est un spectacle fascinant, nous restons des heures à
contempler ces animaux qui passent, plongent, refont surface. Les
phoques sont eux aussi au rendez-vous.

Après avoir passé la
journée devant la mer, nous quittons à regret ce
repère de mammifères marins pour TADOUSSAC, situé
à quelques kilomètres de là. Ce petit port
situé à l’embouchure du fjord Saguenay est très
connu (beaucoup d’excursions pour voir les baleines) donc très
touristique…. Un peu trop à notre goût.
Nous allons visiter le centre d’interprétation dans lequel nous
voyons un très beau film et une exposition très
intéressante sur les baleines qui peuplent le Saint Laurent.
Voilà un cours de biologie fort complet !

Petit bivouac sur le parking du
port. Une matinée de travail
intense
nous attend car nous avons les premières évaluations des
enfants à faire et nous sommes en retard sur le planning de
quelques jours.
Nous quittons Tadoussac vers 14
heures pour aller déjeuner un peu plus haut le long du fjord en
direction de CHICOUTIMI. La route est splendide, nous suivons les
falaises et les forêts
d’érables qui les recouvrent commencent à prendre des
tons de jaunes et de rouges flamboyants. Ce sont des bouquets d’arbres
multicolores qui s’étalent devant nos yeux et ce n’est que le
début de l’automne. Quelle chance de voir le Canada à
cette période, c’est unique.

Nous passons la grande ville de
CHICOUTIMI située juste avant le lac Saint Jean et nous
redescendons l’autre rive du fjord pour nous arrêter encore une
fois en pleine nuit noire dans le parc de Rivière
Eternité.
Après quelques kilomètres au milieu des bois et sans
croiser âme qui vive, nous nous installons dans le camping
près des douches. Nous avons à chaque fois un sentiment
de crainte d’être seul au monde au milieu des animaux sauvages et
une profonde impression de sécurité. Autant vous dire que
cela chante fort dans les douches !
Le matin, séance de
travail
d’école très sérieuse, les garçons doivent
rattraper leur retard en français. Thomas ne rigole pas trop
avec la conjuguaison et Luc en a marre d’écrire les dates
(septembre c’est pas facile !). Marion m’aide pour la vaisselle et la
lessive car elle est un peu en avance.
Elle se décore sa chambre à grand renfort de patafix (sa
dernière invention : un porte lunettes fabriqué avec un
pince-nez de natation le tout fixé au mur avec du patafix,
ingénieux non ?), il y a des images des différents saints
(trouvés dans le magazine grains de soleil), des cartes postales
diverses… le résultat est étonnant.
Mais Québec nous attend, on
quitte la route du fjord avec regret car le spectacle est merveilleux,
les teintes sont incroyables, on en prend plein les yeux.

On traverse ensuite la
région
de Charlevoix le long du Saint Laurent, les paysages sont moins jolis,
c’est une région plus agricole.
Nous sommes le jeudi 23
septembre
aujourd’hui, cela fait exactement 3 semaines que nous sommes partis,
nous pouvons dresser un premier bilan de notre voyage.
En ce qui concerne le voyage en lui-même,
nous sommes
enchantés tant au niveau des paysages, que des animaux vus ou
encore par les rencontres humaines faites, cela correspond à nos
attentes même si nous sommes réellement ébahis de
l’immensité et de la beauté de ce pays.
En ce qui concerne la vie dans le camping-car,
nous sommes
étonnés de nous y sentir si bien. L’adaptation a
été rapide tant pour les enfants que pour nous. Personne
ne semble souffrir de la promiscuité et l’ambiance à bord
est bonne.
Les enfants ont accroché dans leur chambre
avec de la patafix
des photos et des petites images saintes trouvés dans les
église et Martin a, grâce aux bonnes idées de papa,
la frise « grenouille« de son ancienne chambre.
Marion nous a prévu le coin prière.
Les nuits sont bonnes, nous sommes
exténués le soir
(c'est fatiguant de découvrir le monde !! ) car nous sommes
debout à 7 heures le matin et nous n’arrêtons pas
jusqu’à 21 heures. Martin dormait très bien
jusqu’à présent mais depuis plusieurs nuits il se
réveille le matin et je finis la nuit avec lui.
L’école se passe bien même si c’est
un vrai investissement
personnel et il faut bien souvent faire preuve de beaucoup de patience.
Notre « roulotte » tient le
coup pour le moment
et nous en sommes contents. Nous pouvons être autonomes
complètement pendant 2, 3 jours en prenant des douches
(rapides)chaque jour… C’est vraiment bien conçu.
Martin commence à parler de mieux en mieux
et il grandit
à vue d’œil.
Les 2 garçons s’entendent très bien,
parfois un peu trop.
Marion est notre petite fée du logis.. Papa veille à
tout, il est le spécialiste carte (il en achète partout)
mais aussi vidange ! Quant à moi, je suis ravie de vivre une
expérience familiale comme celle-ci.
QUEBEC - LA
VILLE
UP
En regardant les guides nous
décidons de nous arrêter un
peu avant QUEBEC, nous ne souhaitons pas chercher notre point de chute
à la nuit tombante dans une grande ville. Un guide nous indique
le site de Saint Anne de Beaupré à 30 KMS de
Québec. Une église nous semble l’endroit idéal
pour nous arrêter. En fait il s’agit d’une Basilique
érigée en l’honneur de Sainte Anne, la maman de Marie.
Des millions de pèlerins viennent s’y recueillir chaque
année et de nombreuses guérisons ont eu lieu (à en
croire le nombre de cannes accrochées à l’entrée
de la Basilique). On se croirait à Lisieux tant les
infrastructures prévues pour les pèlerins sont
importantes. Les camping-caristes et autres « roulottes
« comme ils disent ici, ne sont pas oubliés un grand
terrain est prévu pour eux en face de la Basilique. Nous
dormirons tranquilles ce soir.

Avec notre arrivée à
QUEBEC nous mesurons complétement ce que nous pensions
déjà : les difficultés de se garer avec un
camping-car et de trouver un endroit à la fois tranquille et
surtout sécurisé pour dormir. Jusqu'à
présent nous n'avons fait que de très petites villes
très tranquilles avec les métropoles nous retrouvons la
circulation, la pollution, la pauvreté et la saleté.
Heureusement pour notre retour à la vie urbaine, QUEBEC semble
plutôt une ville agréable à vivre.
Nous consacrons notre première journée à
découvrir la vieille ville protégée par ses
remparts et fortement imprégnée de la culture
française. Samuel de CHAMPLAIN y établit un comptoir de
fourrure en 1608 et affirma réellement la présence
coloniale française en Amérique du Nord en fondant la
ville de QUEBEC.

Dans les rues en amont, ce ne sont
que des petits restaurants et cafés accueillants, le tout dans
une ambiance très largement européenne.
Nous quittons le centre ville
à la nuit tombante à la recherche d'un mall pour faire
quelques courses. Nous découvrons une galerie marchande avec
à l'intérieur un parc d'attraction impressionnant! Les
enfants écarquillent leurs yeux et s'en donnent à coeur
joie.

Il nous faudra ensuite un bon
moment
pour trouver l'endroit où dormir et nous nous installons vers 23
heures près d'une église à l'extérieur de
la ville, les enfants dorment tranquillement depuis bien longtemps.
Pour notre seconde journée,
nous décidons que la visite du musée de la civilisation
(recommandée par notre guide pour les enfants) sera un excellent
exercice culturel. Il est vrai que les grandes villes sont difficiles
à visiter avec 4 enfants petits en âge alors nous en
profiterons pour faire des choses différentes.
Plusieurs ateliers interactifs
sont
proposés. Nous nous retrouvons avec des classes d'écoles.
Nous visitons un atelier organisé sur le Moyen Age. Une salle
reconstitue quelques boutiques de l'époque avec les objets
appartenant aux différents corps de métier
représentés. Des costumes dans toutes les tailles sont
à disposition du public. Il ne nous reste plus qu'à jouer
au seigneur, tailleur, maçon, aubergiste.... Jugez par vous
même !

Nous passerons un bon moment dans
ce
musée où nous remonterons le temps des gaulois, nous
étudierons les sens du corps humain..... pas typique du CANADA
mais cependant distrayant et instructif (cela fait partie de nos
sorties scolaires).
Nous finissons la journée
dans
le magnifique parc des Champs de Batailles réalisé par
l'architecte de Central Park et où la France subit une
sévère défaite contre l'Angleterre (plaines
d'Abraham en 1759). L'école se fera en plein air aujourd'hui et
seuls les nombreux écureuils du parc viendront distraire les
enfants .

Nous appelons les parents
d'Alexandra
qui habitent dans la banlieue de QUEBEC et qui vont nous accueillir
devant chez eux pour la nuit. Merci à Alix et Gérard pour
cette nuit paisible et ce bon moment partagé avec eux.
Nous quittons QUEBEC le
lendemain
direction le parc de la Mauricie. Nous souhaitons passer un dimanche au
vert et profiter encore de cette merveilleuse nature que nous aimons
beaucoup avant d'affronter les grandes villes du sud du QUEBEC et de
l'ONTARIO.
QUEBEC nous a séduite mais il nous a semblé que
c'était une ville à découvrir en couple plus qu'en
famille et puis son côté très, très
touristique nous a un peu déçu (et encore nous sommes
hors saison).
.
Le parc de la Mauricie est
situé au sud ouest de QUEBEC. Nous passons la première
nuit près de l'entrée car une fois dedans il faut faire
plus de 100 Kms pour en sortir et puis nous avons repéré
une église pour aller à la messe demain.
Nous nous faisons une petite soirée du samedi soir en famille :
une bonne platrée de pâtes pour changer (merci ISA pour le
petit livre sur les pâtes!) et puis une soirée
cinéma avec glaces s'il vous plait : au programme : "les Dieux
sont tombés sur la tête", pas très intello mais
très rigolo !!
Le lendemain après la
messe
petite halte à la "public library" pour lire et répondre
aux messages. Les enfants ont reçu photos et lettres de leur
classe, c'est la joie.
Il fait un temps magnifique, les arbres ont pris une jolie couleur
rouge et or. Nous nous arrêtons au lac Edouard pour pique-niquer
et nous nous offrons une balade en barque.
Rassurez vous, malgré l'étendue du lac, nous ne sommes
pas allés bien loin, les différents bareurs
préférant bien souvent nous faire tourner en rond !Quant
aux orignaux ils ont tous filés à l'autre bout du parc
lorsqu'ils ont entendu la famille vergez-pascal arriver !



Nous passons une nuit dans le
camping
du parc, nuit réparatrice et paisible avant d'affronter à
nouveau le bruit des grandes villes. Je dis paisible enfin pas tout
à fait car cette nuit là, nous avons eu de la visite !
D'abord, pendant que Bertrand préparait le barbecue
courageusement il faut le dire, (il faisait bien noir et les ours sont
signalés partout), un gros râton laveur est passé
à côté de lui très calmement. Ensuite
après un début de nuit assez calme, nous nous sommes
rendu compte que la septième place du camping-car était
occupée (désolé pour ceux qui postulaient !) : une
toute petite souris était parmi nous. Alors là pendant 2
heures, j'ai revu tous les TOM et JERRY de mon enfance et comme dans
les films Jerry s'en est sorti ....(on ne sait pas très bien
comment). Quelle aventure ! Cherchez bien sur la photo ci-dessous et
peut-être arriverez vous à appercevoir notre ami Jerry.

MONTREAL
UP
Montréal, seconde
agglomération canadienne ne fut réellement
colonisée par les européens qu'en 1642 avec Paul de
CHOMEDEY qui tenta de fonder une mission "Ville Marie" pour
évangeliser les autochtones. Cette entreprise ne fut pas
couronnée de succès, néanmoins grâce
à l'essor du commerce des fourrures, Montréal devint une
ville prospère.
Avant de partir à la
découverte de la ville nous nous arrêtons à la
périphérie de Montréal au Cosmodôme,
musée consacré à l'univers et aux conquêtes
de l'espace. Nous y passons une bonne partie de la journée avec
un guide passionné et passionnant (nous sommes presque ses seuls
visiteurs) et les enfants peuvent jouer s'amuser avec tout un tas
d'ateliers interactifs. Voilà, c'est décidé notre
prochain voyage ce fera dans l'espace !
Nous dormons dans le plus grand magasin de camping-car et de caravanes
de Montréal qui est fermé et gardé le soir. Seul
impératif : ne pas sortir du camping-car après 21 heures
car les chiens sont lachés !!! Sécurité maximum !
On se sent un peu petit à côté des mastodontes
canadiens.... déjà par rapport aux camions.
Le lendemain matin, nous suscitons l'intérêt de tout le
staff du magasin et nous repartons sponsorisés par eux avec
casquettes, mugs...

Nous visitons le vieux centre
historique de MONTREAL et nous baladons dans les rues
commerçantes de la ville. C'est vraiment une ville très
importante, très cosmopolite aussi. L'ambiance est très
agréable surtout dans le quartier latin où les rues ne
sont que boutiques et restaurants.

Le soir, nous sommes accueillis chez
Alexandra et Francis qui ont deux enfants, Eva qui devient
immédiatement inséparable de Martin et
Jérémy 7 mois.


Ils viennent de
déménager dans une très belle maison à
l'ouest de Montréal. Leur accueil est tellement chaleureux que
nous y resterons une seconde nuit.
Francis et Alexandra ont beaucoup voyagé et ils savent ce que
les globe-trotters apprécient pendant un voyage.
Marion prend un grand bain moussant comme elle les aime et nous nous
passerons un dîner vraiment sympa à discuter et à
nous régaler des bons petits plats d'Alexandra. Nous
goûtons à la tarte sucrée et au cidre glacé
(vraiment délicieux), spécialités
québecoises.
Encore un grand merci à Francis et Alexandra pour ces bons
moments, nous espèrons bien vous accueillir à notre tour
en France dans quelques temps.
Avant de quitter
Montréal,
nous faisons un petit tour dans le quartier du parc olympique où
l'ancien bâtiment du vélodrome a été
convertie en biodôme (sorte de musée de sciences
naturelles). A l'intérieur 4 écosystèmes ont
été reconstitués : la forêt tropicale (avant
goût du COSTA RICA), les Laurentides (région du Saint
Laurent), le fleuve Saint Laurent et le pôle nord. Nous avons pu
observer la végétation et les animaux avec beaucoup de
plaisir.


Il est grand temps de songer
à
quitter le QUEBEC , l'ONTARIO nous tend les bras et les enfants
attendent les chutes du NIAGARA avec impatience..... quelques 800 Kms
à parcourir une rigolade!
L'ONTARIO
UP
Avant d'arriver à TORONTO,
nous longeons le lac ONTARIO et sa région des "Mille Iles". Le
lac est envahi de petites îles sur lesquelles nous apercevons de
jolies habitations et avec les tons d'automne, le spectacle est
très beau. Malheureusement nous ne ferons que passer.
TORONTO ne nous laissera pas un
souvenir impérissable, le temps est gris et pluvieux et le
passage dans dowtown un samedi nous donne le sentiment que la ville est
morte.... heureusement les cars de japonais sont là !
Une petite mésanventure nous attendait : alors que Bertrand
demandait sa route à un policier, le policier étant au
milieu de la chaussée, une voiture conduite par un chinois a
doublé et a roulé sur le pied de notre homme qui a eu je
crois assez peur. Le chauffard quant à lui était
affolé, il ne comprenait pas ce que lui disait l'homme de loi
très énervé. Il a fallu que Bertrand soit le
"witness" (témoin). Nous avons habillé en hâte les
enfants qui étaient en pyjama et rangé les lits pour ne
pas ressembler à des bohémiens. Trois voitures de police
sont arrivés avec fanfare et pendant que Bertrand donnait sa
version, je tentais tant bien que mal en "français anglais
chinois" de rassurer notre pauvre chinois qui était dans un
piteux état. Les enfants étaient acquis à la cause
du chinois et voulaient lui donner leurs économies !
Nous arrivons à Niagara
Falls
pour le déjeuner avec le soleil. Le spectacle est saisissant.
Nous pensions (surtout Marion qui avait vu un film sur les chutes avec
son école l'année dernière) que la hauteur serait
plus importante mais par contre la puissance qui se dégage de
ces chutes nous impressionne. C'est vraiment très beau et nous
ne regrettons pas d'avoir fait cette longue route.



La grande traversée du
Canada
d'ouest en est nous attend. Suite au prochain épisode !
Petite
rubrique
de la vie à bord de
notre "roulotte"
UP
Notre vie à bord se passe
toujours
très bien, personne ne semble se plaindre de notre espace
restreint.
Marion peut être aimerait que les douches soient un peu plus
longues et ne pas avoir toujours le froid quand elle se lave les
cheveux.
Chacun semble avoir trouvé sa place :
Marion et Luc font la vaisselle pendant que Thomas surveille Martin.
Papa vidange et maman prépare le petit déjeuner.



Martin est très à l'aise dans sa
nouvelle vie et ses progrès en vocabulaire sont impressionnants
: né pour déjeuner, tine pour tartine, cucuque pour
luluque (Luc trouve cela drôle quand il n'oublie pas le "que"),
cola pour chocolat, sure pour chaussures ect....

Et puis il y a l'école bien
sûr,
là on travaille très dur car on est en retard et il faut
envoyer les évaluations le 11 octobre et on est pas prêt!!
Les parents stressent un peu et la patience n'est pas toujours au
rendez-vous. Ce à quoi répondent les enfants : " c'est
vous qui avez voulu faire le voyage alors...." Oui c'est vrai, il faut
reconnaitre qu'on ne s'improvise pas maître d'école !
Messieurs et mesdames les enseignants nous vous tirons notre chapeau.
Après l'école et
quand la route est
trop longue on peut regarder des films : ZORRO pour les grands et
Barbapapa pour Martin (prononcez bapapa).

Nous avons améliorer notre vie à
bord avec des détails qui ont leur importance : le grille pain
par exemple mais aussi le coin prière (aucun rapport !)


Quelques consignes
élémentaires
avant de démarrer le moteur:
- fermer les placards (cela semble
évident mais il faut le vivre) sinon risque de chute de
chaussettes ou autre !
- mettre le frigo sur batterie et non sur gaz (merci maman)
- penser à fermer la trappe des toilettes sinon merci les odeurs
!!!


La
grande
traversée :
UP
ONTARIO-MANITOBA-SASKATCHEWAN-ALBERTA-COLOMBIE BRITANNIQUE
Ca y est, il faut y aller 4500 kms
nous attendent
pour rejoindre VANCOUVER. Sur la carte c'est gigantesque mais à
faire c'est irréel ! On a l'impression que la terre est infinie,
merci aux explorateurs de nous avoir prouvé le contraire.
Nous décidons de partir
aussitôt
après les chutes du Niaguara parceque nous sommes dans une zone
très touristique, très urbanisée mais aussi
très américanisée (la frontière est de
l'autre côté des chutes). Nous, nous aimons le Canada
rural et ses grandes étendues.
Premier arrêt à BARRIE, petite ville
située près d'un immense lac. A la sortie du WALLMART
(chaine de supermarché), nous discutons avec deux couples qui
sont intriguées par notre camping car. Nous
échangeons un moment et alors que nous leur demandons où
l'on peut dormir "safe" (il fait bien évidemment nuit nous
sommes vraiment incorrigibles), une des femmes nous propose de dormir
chez eux. Seul impératif, ils vont à la messe demain
dimanche à 9H30, dans une église anglicane comprend-t-on.
On en profite pour leur demander s'ils savent où il y a une
église catholique mais ce n'est pas le cas.
Ils habitent en dehors de BARRIE et nous les suivons très
contents de ne pas à avoir à faire 10 fois le tour de la
ville. En arrivant devant chez eux nous discutons à nouveau.
Nous apprenons que le couple qui nous accueille, reçoit
également l'autre couple canadien qui est parti vivre au Mexique
il y a 1 an. Nous sommes ravis de leur poser des questions sur la vie
là-bas lorsque nous apprenons qu'ils sont témoins de
Jehovah partis en mission au Mexique pour prêcher leur bible.
Cela nous refroidit légèrement mais au Canada
contrairement à la France ils ont leur lieu de culte et sont
reconnus comme une religion. Nous ne dormons pas très bien et
à 8 heures du matin après avoir essayé de leur
dire aurevoir (honnêtement sans forcer....) nous prenons la
poudre d'escampette.
Cette rencontre fait elle aussi partie du voyage mais nous avons le
plus grand mal à faire comprendre aux enfants pourquoi nous
avons quitté si vite ces gens si accueillants.
Nous nous installons près du lac de Barrie pour un petit
déjeuner au soleil et nous y passons toute la matinée car
une grande marche est organisée autour du lac contre le cancer
du sein et le quartier est bouclé (mobilisation importante c'est
très américain).

Pour continuer en terme de
rencontres
originales, nous en avons fait une amusante avant TORONTO. Nous
cherchions l'endroit où passer la nuit et errions
fatigués dans une ville appelée AJAX. Nous passons alors
devant une caserne de pompiers..... Dormir sur le parking des pompiers,
c'est une bonne idée, nous n'avons pas encore essayé et
puis en cas de pépin les secours ne sont pas loin ! Bertrand va
demander l'autorisation avec les enfants. La troupe revient ravie,
chargée de coloriages et de la mascotte de nos pompiers (chien
en peluche) : Nos pompiers nous accueillent avec gentillesse pour la
nuit. En cas de besoin, Thomas et Luc sont prêts à aller
les aider en renfort !
Nous reprenons la route
direction
les
grands lacs. Nous longeons le lac HURON jusqu'à Sault Sainte
Marie où nous touchons à nouveau la frontière
américaine. Une pluie de neige fondue nous accueille mais
heureusement pas pour longtemps, nous aurons vraiment été
chanceux pour le temps et le soleil aura vraiment été du
voyage jusqu'à présent.
Le relief est constitué de rocs nus éparpillés
çà et là et de myriades de petits lacs et
marécages, c'est la région du bouclier canadien qui
recouvre près de la moitié du territoire canadien et
entoure la baie d'HUDSON. Rajoutez des forêts de sapins et
d'érables rouges remplacés peu à peu par des
forêts de sapins et de bouleaux jaunes à l'approche du lac
supérieur et vous aurez une idée de la route que nous
voyons. La longueur des distances est largement compensée par la
majesté des paysages.


Impossible de travailler car la
route
est trop sinueuse, nous nous contentons de faire des matières
"rigolottes" comme disent les enfants : musique, informatique, arts...
Et puis nous branchons l'ordinateur pour regarder des films, les
distances sont tellement longues qu'il faut occuper 4 enfants dans 10
m² pendant des journées entières. Il nous faudra 6
jours presque non stop pour arriver en ALBERTA.
Nous nous arrêterons un
soir
dans le camping du Lake superior provincial, parc au bord du lac et au
milieu des arbres. Nous y passons une excellente nuit après nos
périgrinations citadines malgré un vent fort. Nous avons
l'impression d'être au bord de la mer tellement les vagues
claquent sur le sable. C'est notre dernière nuit confortable
avant de rejoindre CALGARY


En effet, après nous
suivons
la transcanadienne avec les routiers. Il y a peu d'endroits
agréables pour dormir, nous ne traversons que des zones sauvages
(forêts ou plaines) et des villages peu animés. Nous
choisissons les parkings des centres d'informations qui sont
éclairés. Il faut faire attention à bien se
ravitailler en diesel car parfois on peut faire 100 kms sans croiser
une seule habitation.
Nous avons quand même un fidèle compagnon qui est le train
puisqu'il suit le parcours de la transcanadienne. Ce sont surtout des
trains de marchandises et leur taille est impressionnante, nous avons
compté plus de 100 wagons. Ils circulent à grand coup de
klaxon surtout la nuit à cause des animaux et pendant les 15
jours de notre traversée nous serons surpris chaque soir en nous
couchant de constater qu'il n'est jamais très loin.
Les canadiens ont beaucoup de bon sens, voir même d'humour, ainsi
sur une aire de repos où nous avons dormi, on peut lire sur la
porte des toilettes : "NE PAS NOURRIR LES OURS SVP".... C'est
drôle on n'y aurait pas pensé !
Pour couper la route, nous nous arrêtons aussi dans des "public
library" où nous allons lire nos messages internet et y
répondre. Les enfants aussi regardent si l'on pense à eux
et écrivent à leur école de NIORT. Ils aiment
beaucoup ces pauses où ils peuvent lire ou s'amuser dans les
coins pour enfants. Généralement les
bibliothécaires nous accueillent très gentiment lorsque
nous leur disont que nous venons de France mais sont très
contents de nous voir repatir pour retrouver une ambiance plus calme !
Pourtant nos enfants ne sont pas très bruyants ????

A partir de WINNIPEG dans le
MANITOBA, nous entrons dans la région des grandes plaines
(culture de céréales surtout), ce sont des champs ou
plutôt des rouleaux de paille à perte de vue. Nous
apercevons quelques bisons, emblème de la région. Nous
traversons cette province ainsi que le SASKATCHEWAN en une
journée. Malgré la monotonie du paysage, les couleurs
sont très belles, ce pays nous surprend encore et toujours.


L'ALBERTA
UP
Il nous faut avancer rapidement
parceque demain samedi 9 octobre c'est l'anniversaire de Luc et nous
voulons que cette journée soit une journée de fête
où nous ne roulions pas. Nous avons repéré dans le
guide le "Dynosaur national parc" situé dansles BADLANDS
(mauvaises terres) de l'Alberta, parc classé par l'UNESCO dans
le patrimoine mondial pour ses paysages lunaires mais aussi pour la
richesse de ses gisements fossilifères. De nombreux squelettes
entiers de dynosaures ont été retrouvés dont les
tyrannosaures, les plus méchants des dynosaures mais les plus
populaires chez les enfants. Nous quittons soudainement un paysage
désertique très surprenant!

Pour descendre dans la
vallée
de la rivière Red Deer. Les reliefs curieux que nous
découvrons en arrivant la nuit nous intriguent, nous sommes
persuadés que ce sont des décors créés de
toutes pièces pour mettre en scène les dynosaures !!
Quand nous nous réveillerons nous serons surpris et
amusés de constater que ces décors sont en fait ceux que
la nature a fabriqué en plus de 10 000 ans !


Au lever du jour Luc
découvre
les décorations et les ballons que ces frères et soeur
ont préparé pour lui. Il est super content. Nous
fêtons son anniversaire comme il se doit, Bertrand branche le
groupe électrogène pour que je puisse faire un
gâteau. Il ne nous manque que la famille pour que la fête
soit complète mais heureusement Luc téléphone
à ses grands-parents, oncles et tantes sans oublier ses cousins
Pierre et Gabriel nés le même jour que lui afin que tous
puissent lui souhaiter un joyeux anniversaire.


Les enfants passent une bonne
partie
de la journée dans l'aire de jeux pendant que nous lavons,
rangeons et dormons un peu (nous sommes fatigués de ces 5 jours
de route non stop).
En fin de journée nous partons à la découverte du
parc, nous aurons beaucoup de plaisir à escalader ces monts de
sable, découvrir les lapins et biches qui peuplent le parc et
regarder le soleil se coucher dans un paysage digne de la guerre des
étoiles. La végétation est rare dans cette terre
improductive. On aperçoit au loin quelques peupliers de Virginie
(voir 1ere photo), nous apprendrons que ce sont des arbres
protégés car en voie de disparition. Quelques petits
cactus se promènent ici ou là et Marion testera de
très près leur piquant !


En quittant la vallée nous
avons l'impression de remonter à la surface de la terre et nous
prenons la direction de Drumheller, la ville des dynosaures. Dans
chaque rue, des dynosaures immobiles nous guettent et les enfants sont
ravis. Mais cette ville est surtout connu pour son musée
(fossiles) dont nous ne visiterons que le parking... et les toilettes !
En effet, raisons
éducatives
obligent, nous passons notre journée de lundi (thanksgiving ici)
devant ce fameux musée à finir les cours et surtout faire
les 6 évaluations de chaque enfant. Les matières
évaluées sont Mathémathiques, français,
sciences de la nature, histoire-géographie-civisme, musique et
arts visuels et aussi anglais pour Marion. Certaines disciplines sont
évaluées à l'écrit mais aussi à
l'oral et pour cela il nous faut faire des enregistrements.
En lecture, poésie et anglais c'est très facile mais
là où l'on prend de vrais fou-rires c'est en musique.
Marion vous vous en doutez est autonome, cependant elle a
décidé que toute la famille doit danser et chanter le
frenchcancan qu'elle étudie, vous imaginez l'ambiance dans le
camping-car !
Thomas et Luc ont eux aussi à apprendre 2 chants chacun avec une
mélodie pas toujours évidente. Les enregistrements se
font avec les papa maman en play-back et on recommence plusieurs fois.
Mais surtout ils doivent faire le rythme avec l'instrument de leur
choix.... Nous voudrions voir la tête du correcteur lorsqu'il va
entendre le son d'une casserole !

Papa, quant à lui est
beaucoup
plus ingénieux, il fabrique pour Luc un bâton de pluie
avec un biberon et du riz !

A ce stade du voyage nous aurions
quelques remarques à faire au CNED en ce qui concerne le travail
d'école :
- la recommandation de se procurer des petits animaux (type grenouille,
lézard) pour les observer quelques temps n'est pas souhaitable
dans un camping-car, nous avons eu une souris cela nous a suffit. De
même que l'idée de l'aquarium ne nous semble pas opportune.
- les travaux pratiques du type
fabriquer un mini turbine ou observer une même fleur pendant 4
jours est difficilement réalisable pendant un voyage
itinérant comme le nôtre.
- si vous pouviez faire en sorte
que
les travaux d'art à faire ou les enregistrement de chants ne
soient pas d'un niveau trop élevé, les parents (ou
tuteurs comme ils sont appelés) ne sortent pas ni des beaux
arts, ni d'un conservatoire de musique.
AMIS DU CNED MERCI !
En tout cas toutes les
évaluations sont parties par la poste au grand soulagement des
parents plus que des enfants( qui ont eu l'air de prendre du plaisir
à tout cela .... sauf évidemment quand la claque
menaçait de tomber après que pour la dixième fois
papa ait demandé : "comment s'appelle la ligne imaginaire qui
sépare le pôle nord du pôle sud?????????").
On est tranquille jusqu'à la prochaine ! Les voyages forment la
jeunesse et ce n'est rien de le dire.
Aujourd'hui départ pour
CALGARY. La route n'est qu'une plaine à perte de vue
égayée seulement par des puits de pétrôle
disséminés ici ou là. C'est ce qui a fait la
richesse de cette région qui, sans la découverte de ces
gisements d'or noir n'aurait connu aucun essor particulier. Le dowtown
(centre ville) en témoigne avec ses grands buildings de verre
qui communiquent les uns aux autres par des passerelles et ses
nombreuses banques. Tout ici respire la santé financière.
C'est aussi la ville des cowboys avec de grandes manifestations sur ce
thème l'été. Plusieurs magasins vendent les
accessoires des cow-boys, principalement les bottes et nous ne
résistons pas à la visite de l'un d'eux. Curieusement
Bertrand déclare qu'il se sent bien dans cette ville, je crois
qu'il a, en fait, trouvé l'endroit où il pourrait arborer
ses santiagues avec fierté !

LES
ROCHEUSES
UP
Dès la sortie de CALGARY
nous
quittons les plaines pour découvrir aussitôt les montagnes
: que de contraste dans ce pays. Nous sommes dans les rocheuses
canadiennes appelées ici les "rocky mountains".
La grandeur de ces montagnes est fascinante et ses versants recouverts
de sapins forment un grand manteau verdoyant : on a l'impression de
partir au ski et les enfants poussent des cris de joie en
aperçevant les neiges éternelles.
Nous prenons la direction du parc national des Rocky Mountains,
incontournable en Alberta et qui connait une renommée
internationale pour ses paysages magnifiques. C'est un parc très
important (environ 20 000 KM²) qui inclus plusieurs sites : BANFF,
YOHO, JASPER et KOOTENAY.

Nous ne visiterons que celui de
BANFF, premier parc national du CANADA qui posséde deux stations
de villégiature BANFF et LAKE LOUISE très
réputées.
BANFF ressemble à une station chic de montagne avec ses nombreux
chalets cossus. Avant l'arrivée du chemin de fer, c'est la
découverte de sources sulfureuses qui fit s'installer de grands
hôtels et venir de riches voyageurs. Marion aimera beaucoup
trainer dans ses rues pour faire un peu de shopping.
Notre arrivée dans le village restera inoubliable car sur la
pelouse d'un parking broutait tranquillement .... un caribou
(appelé aussi wapiti). Ne résistant pas à l'envie
de le prendre en photo d'un peu plus près et oubliant qu'il
s'agissait d'un animal sauvage, j'ai fini par me faire courser par cet
animal.... Les enfants ont bien ri et moi aussi (j'avoue que j'ai eu
peur après en lisant les brochures du parc ). Bertrand le seul
conscient de notre équipe n'était pas content. Le
métier de reporter photos est très dangereux mais pour
nos fidèles lecteurs rien n'est trop beau.... regardez si cette
photo en valait la peine :

Le résultat, certes, n'est
pas
terrible mais j'ai oublié de vous dire qu'il faisait nuit !
Heureusement nous rencontrerons d'autres caribous le lendemain sur le
bord de la route, la photo sera prise de la voiture en toute
sécurité et nous pouvons enfin vous présenter cet
animal. Le caribou est plus gros qu'un cerf, ses bois sont
différents et il a comme une barbe sous le menton, je peux vous
en parler je l'ai vu de très près...

Nous avons dormi dans un des
campings
du parc. La consigne d'entrée était de faire attention
parce qu'un ours avait été repéré dans les
alentours. Dans les Rocheuses ce sont des grizzli (les plus agressifs
avec l'homme) alors cette fois-ci ne comptez pas sur moi pour faire la
photo....sauf celle de Marion et de Martin sur un bébé
ours très docile.

Le lendemain la montagne est
à
nous. Nous envisageons un bain dans les eaux chaudes mais nous
abandonnons vite l'idée en voyant les touristes tranquillement
assis au bord du bassin sans bouger. En 5 mn, nos enfants auraient mis
ces mêmes eaux chaudes dans un bouillonnement, certes efficace
pour la santé, mais pas prévu dans le forfait cure de ces
charmants touristes, non , non ce n'était pas pour nous.
Tant pis, nous partons admirer les paysages et explorer les canyons.
Bertrand apprécie beaucoup de se retrouver à la montagne,
ses origines pyrénéennes lui collent à la peau.



Nous ne verrons le lac Louise que
sous un crachin bien normand avec une vue sur les montagnes envahie de
brouillard. Cela n'enlève rien à la magie des lieux :
c'est un lac de couleur émeraude (pour Bertrand) et turquoise
(pour Anne-sophie) entouré de sommets enneigés. Un
magnifique hôtel trône devant cette vue splendide : le
château Lake Louise. Bertrand me promet que si nous
n'étions pas mariés, c'est ici que nous passerions notre
nuit de noces......comme dirait DALIDA (quelle culture!) "Parole et
Parole et Parole... " En attendant nous rejoignons notre
camping-car.... avec plaisir !

VANCOUVER -
COLOMBIE
BRITANNIQUE
UP
La route jusqu'à VANCOUVER
sillonne entre les montagnes et les lacs. Nous arrivons à
VANCOUVER le samedi 16 octobre et notre première impression est
l'étonnement devant la forte communauté asiatique. Nous
traversons des avenues entières bordées de boutiques et
restaurants asiatiques où tout est écrit en chinois,
c'est Chinatown. On a l'impression de s'être trompé de
pays. On apprendra que la communauté chinoise la plus importante
dans toute l'Amérique du Nord est à VANCOUVER
après celle de SAN FRANCISCO . Les raisons en sont
essentiellement économiques puisque les liens commerciaux entre
Vancouver, Hong Kong et la Chine sont très étroits.

VANCOUVER, la troisième
métropole du Canada mais surtout premier port du Canada, en
témoignent les nombreux portes containers stationnés dans
la baie de Vancouver. Elle dispose d'une situation privilegiée :
bordée par l'océan pacifique mais entourée de
montagnes enneigées à la périphérie de la
ville. Son climat est très doux pour le Canada, de nombreux
palmiers s'épanouissent sur le bord des plages. Par contre les
précipations peuvent être élevées. Nous
testerons ce que signifie la pluie ici pendant une journée et
une nuit.
Tous ces aspects expliquent aisément pourquoi Vancouver est la
ville où il fait bon vivre. De nombreuses communautés s'y
côtoient et ce melting pot est très sympathique.
Nous y passerons 3 jours et nous pouvons dire que nous avons beaucoup
aimé cette métropole, pour l'ambiance qui y régne,
son environnement exceptionnel et son parking Wallmart
(supermarché) où nous dormirons en toute
sécurité ! Voici le hall du mall situé justez
à côté de Wallmart où nous avons pris nos
quartiers :

Nous avons passé beaucoup de
temps dans le centre ville, la place du canada et son architecture en
forme de voiles de bateau, le quartier Gastown et ses boutiques chics,
la bibliothèque publique censée évoquer le colosse
de Rome, ses plages, ses ports de plaisance.
Nous ne manquerons pas la messe en plein coeur de Vancouver où
nous serons presque les seuls blancs au milieu d'une population
asiatique. Dans la nef, plusieurs vitraux retraceront la vie de Sainte
Thérèse de Lisieux pour notre plus grand plaisir.
Et bien sûr, nous irons découvrir Stanley
Park,incontournable à Vancouver, parc situé à
l'extrémité de downtown, au bout de la péninsule .
C'est une très belle balade au bord de l'océan et au
milieu d'une végétation luxuriante. De nombreux arbres
centenaires coexistent avec des érables rouges. Martin qui, pour
l'occasion, s'offre la promenade en carrosse s'endort
profondément.


Le parc offre une splendide vue
sur
les grattes ciels de dowtown, le port de plaisance et les montagnes
avoisinantes de la côte Nord. Nous observons aussi les totems
sculptés, vestiges des premiers peuples amérindiens que
les enfants ont beaucoup aimé.


Le passage à la douane se
fait
avec un peu d'apréhension et pour cause. On nous fait descendre
du camping-car pour aller expliquer notre cas dans les bureaux des
autorités et remplir les formulaires exigés, puis on
passe au contrôle sanitaire et agricole pour vérifier que
nous ne transportons pas de plantes ou fruits. En fait, au bout d'une
demi heure nous avons franchi la frontière sans problème,
nous sommes soulagés et heureux .... l'aventure continue aux
Etats-Unis.
Nous vous offrons notre dernière photo au Canada, photo prise
juste avant les douanes. Pour cette occasion, nous nous sommes mis aux
couleurs canadiennes !

Petit bilan
matériel
UP
Nous avons parcouru environ 12000 Kms
depuis HALIFAX.
Notre budget de vie (nourriture, essence, campings,
téléphone, petit shopping) pour un peu plus d'un mois et
demi est un peu dépassé : 12500 frs par mois, on s'y
attendait et cela reste raisonnable pour ce type de pays. L'euro nous
est heureusement très favorable.
Notre roulotte tient le coup. En casse nous n'avons à
déplorer que le support de notre grande table qui n'a pas
résisté aux assauts des 4 mousquetaires, heureusement
Bertrand avait prévu une pièce de rechange. Il faut
maintenant qu'elle tienne jusqu'en juin !
Remerciements
UP
Nous tenons à remercier
très vivement tous nos amis et amies canadiens qui nous ont
accueilli avec beaucoup de chaleur : Charles de Varenne, Judith,
Carole, Guy et Elain Marcou , Alix et Gérard, Alexandra et
Francis et aussi nos amis Jehovah à qui nous n'avons pas dit
aurevoir.
Sentiments
positifs/négatifs
UP
Nous quittons le CANADA avec le
sentiment d'avoir fait une vraie découverte. Nous avons beaucoup
aimé ce pays, ses grands espaces et ses parcs nationaux. Nous
n'oublierons pas les couleurs de ses érables à l'automne
et les rencontres avec ses animaux vivant à l'état
sauvage (nous repartons sans avoir vu ses fameux orignaux). Nous
aimerions vraiment y revenir pendant l'hiver pour découvrir les
paysages enneigés.
Les seuls aspects négatifs auront été
l'état général des routes (certainement
maltraitées par le rude climat) et les moustiques et petites
mouches noires. Nous aurons la chance de ne pas en avoir beaucoup par
rapport à la période de l'été. Nous
apprendrons que la prolifération de moustiques 2 fois gros comme
ceux que nous avons en France (hamburgers ?)est dûe à un
traitement qui a été fait sur les sapins il y a quelques
années pour lutter contre une invasion de chenilles ! Vive la
protection de la nature.
|